Extrait :
Sa bouche chercha machinalement le contact du sang, et tel le plus délicieux des jus de pomme de la ferme de son oncle, sur les bords des rives de la Rocaille, Daria s’en abreuva goulûment. Au loin, les chats s’enfuirent, effrayés. La neige fondait sous les corps mourants, sous les pieds de Daria ; elle fondait et laissait voir une terre boueuse et informe. Elle fondrait pendant des siècles. Les ours s’y noieraient. Chronique : Quel honneur ! Vous n’imaginez pas à quel point je suis touchée que ce petit blog soit remonté aux oreilles des éditions de l’homme sans nom et qu’il les ait assez intéressés pour que je reçoive le programme des parutions. Quelques mails plus tard, Les Chats des neiges ne sont plus blancs en hiver qui me tentait beaucoup était dans ma liseuse. Ce roman nous offre une plongée dans un univers de fantasy où l’hiver a disparu, où le culte à la lumière et à la chaleur est permanent. Un jeune souverain tente tant bien que mal d’être à la hauteur de ses prédécesseurs tandis qu’œuvre dans l’ombre des partisans de l’hiver qui souhaitent son retour à tout prix. C’est là le seul résumé que je puisse vous en faire sans vous spoiler. La force de ce roman réside dans le choix de l’autrice à pousser les clichés de ce genre à leur paroxysme tout en les raillant. En effet, nous découvrons un royaume de Lumière où la corruption, les complots et les trahisons vont bon train. Des opposants reclus dans des grottes, contraints de suivre un chef sobrement appelé Noir rêvent de satisfaire quelques femmes sorcières pour retrouver le légendaire manteau blanc de l’Hiver. Cependant, tout n’est pas foncièrement bon ou mauvais. On s’attache (un peu) aux personnages et non aux camps auxquels ils appartiennent, on essaie de se dépatouiller dans un monde où le passé de ces territoires est embrouillé pour tous et où les légendes reprennent vie. Et on découvre Bor, vache des neiges, qui est certainement mon personnage favori. Cependant, ce roman qui promettait tant, j’en suis malheureusement passée à côté. J’ai eu beaucoup de mal à plonger totalement dans l’univers, à évoluer avec les personnages ou à dévorer plus de dix pages à la suite. Je ne comprends toujours pas pourquoi je n’ai pas réussi à entrer au cœur de ces pages : le style est agréable, l’intrigue intéressante, les personnages approfondis, le travail éditorial époustouflant (comme à chaque fois). Ce roman n’était tout simplement pas pour moi. Pas maintenant. Les 80 premières pages sont assez difficiles à appréhender du fait du manque de repères. La deuxième partie apporte un souffle bienvenu et on observe une absence de manichéisme : il n’y a finalement ni méchant, ni gentil, seulement des peuples qui s’affrontent pour conserver ou retrouver leurs droits, leurs mœurs, leurs habitudes. Dans cette partie, un tout petit paragraphe nous éclaire sur le passé de ces peuples et rend tout de suite la lecture plus claire. Ce passage aurait peut-être gagné à être introduit plus tôt, en tout cas pour moi. Enfin, lorsqu’on attaque la troisième partie, le souffle qui avait ravivé l’intrigue plus tôt s’estompe : j’ai eu la légère impression de tourner en rond. Les sorcières sont méchantes, égoïstes et recluses, les humains ont chassé l’hiver. Noir est borné et Ania se retrouve à douter de tout le monde mais revient toujours à sa loyauté de départ qui s’accroche tant bien que mal. Et on recommence sur le comportement des sorcières. Tout cela a rendu la fin de cette lecture assez traînante et c’est bien dommage car la mythologie, les N’Dus, les relations entre les sorcières et leur totem, l’histoire de certains personnage secondaires, le passé de l’humanité forment un ensemble que j’aurais tellement aimé voir davantage exploités. Et c’est là, dans ces moments de doute sur ma lecture, que réside le génie de Noémie Wiorek. Pour une autre lecture, j’aurais très certainement arrêté après une centaine de pages, mais ici, quelque chose me poussait à continuer. Alors j’ai pris mon temps pour découvrir ce roman à mon rythme. J’y ai donc trouvé une qualité de personnages inédite tant ils vivent par eux même et rendent d’autant plus difficile cette identification chère au lecteur. Ania démonte un par un les clichés auxquels on pourrait s’attendre. Jaroslav arriverait presque à nous émouvoir. Les zones floues qui résident dans notre esprit quant à cette intrigue, au passé, à l’histoire de ce monde sont pourtant la preuve que l’autrice a exploré dans les moindres détails, jusqu’au plus petit grain de sable, son univers et ses légendes. Alors oui, je suis restée spectatrice de ce roman et ma lecture en a été perturbée. C’est déroutant de ne pas trouver sa place, de rester en retrait des lignes qu’on parcourt. Mais je ne peux que saluer l’incroyable aventure offerte et la plume soignée de l’autrice, deux aspects caractéristiques et appréciés des romans des éditions de l’homme sans nom qui se combinent avec un travail éditorial toujours exceptionnel. Ce roman n’était pas pour moi mais je vous le recommande chaudement et j’espère sincèrement que les chats des neiges sauront vous charmer. Un roman déroutant.
0 Commentaires
#PLIB2020 #ISBN9782490151219 Extrait : "Oh ! Par la patience d'Emile Zola !" Ce roman fait partie des finalistes du Chronique : Je pense que sans la sélection pour le #PLIB2020, je serais passée à côté d’une bien belle pépite de lecture. Ce roman, je l’ai dévoré de bout en bout, il avait tout pour me plaire et la meilleure nouvelle, c’est que la fin appelle très fortement à une suite… On découvre ici Lowndon, qui correspond à la ville que nous connaissons bien, mais dans le futur. Ici, les gens découvrent et suivent le chi, et toute la cité s’en porte bien. Quelques années auparavant a eu lieu une catastrophe sans précédent : les chimères, de nouveaux animaux qui ont évolué différemment des autres, se sont rebellés et ont ravagé la ville. Au milieu de ces bouleversements, nous suivons Céleste, une jeune fille n’ayant toujours pas découvert son chi, et Calissa, anciennement de la guilde des chiméristes mais depuis la catastrophe, devenue voleuse et mercenaire. Commence alors une aventure immersive au cœur de la plus grande bibliothèque de la ville et des secrets les mieux gardés de cette dernière décennie… Le résumé est peut-être un peu flou mais l’histoire est très complexe à présenter en quelques lignes. On parcourt une dystopie qui n’a rien à voir avec les schémas standards. Ici, l’originalité est de mise et l’autrice a très bien exploité son univers. Tous les éléments s’entremêlent, sont liés, l’histoire ne ressemble à aucune autre et la plume de l’auteur nous entraîne avec délice dans les plus hautes sphères du pouvoir pour comprendre quels secrets peuvent être gardés au sein d’une communauté où tout semble aller bien. La surprise de la résolution de l’intrigue de ce premier tome est très bien gardée jusqu’au bout, sans perdre le lecteur puisque chaque élément est à sa place. C’était un véritable voyage au cœur de l’histoire, un roman que je conseillerais à tous les amoureux de dystopie en quête de renouveau. Même si les chimères ne sont pas très présentes finalement, ce roman pose les bases d’une saga qui s’annonce passionnante. Pour continuer dans les coups de cœur, j’ai aimé les personnages. Tous. Du plus gentil au plus sombre, Du plus transparent au plus bizarre, ils ont tous un but, une raison d’agir, un passif qui est convaincant. Et au-delà de ces personnalités, j’ai encore plus apprécié immerger dans les romans de la bibliothèque de Septentria. Ce roman est un véritable coup de cœur. Sa lecture vous transportera dans un monde où trouver sa voie n’est pas forcément synonyme de vérité. Quelle découverte ! Extrait :
Avec un grognement, une fille dégrindola à travers le plafond et se réceptionna en position accroupie. [...] - Je suis désolé, s'excusa Thorne. Elle pivota dans sa direction, les yeux brillants. - On dirait que tu t'es trompée de cellule. Tu veux que je t'indique comment regagner la tienne ? [...] Chronique Presque un an après la lecture du premier tome, nous avons remis le couvert avec la #PetiteSoucoupe. En effet, il fallait continuer cette saga sur laquelle nous n’avons que trop de retard ! Et replonger dans cet univers a été un vrai délice. On découvre pour ce deuxième opus Scarlet, vêtue de son éternel sweat rouge à capuche, qui souhaite partir à la recherche de sa grand-mère disparue quelques jours plus tôt. De fils en aiguilles, elle s’engage dans une quête dont elle ne connaît pas encore les réelles retombées et découvre que celle qu’elle a toujours admiré pour sa franchise cachait en fait de lourds secrets. A l’autre bout du monde, Cinder n’a pas dit son dernier mot et ne compte pas se laisser emmener sur la lune aussi facilement. On devine aisément les références au petit chaperon rouge, mais le tout est résolument modernisé avec des références très bien tournées. Ce deuxième ton s’inscrit dans la lignée de son prédecesseur : il se dévore. La romance est vraiment mieux amenée que dans le premier tome même si certaines réactions gagneraient à être rationalisées. La plume de Marissa Meyer nous entraîne dans ce monde futuriste et nous ne résistons pas bien longtemps avant de nous laisser emmener pour approfondir notre connaissance de cet univers. Ce qu’on attend pour le prochain tome ? Un voyage sur la lune pardi ! On regrettera cependant que certaines lignes de l’intrigue soient plutôt faciles à deviner et que certains personnages ne soient pas assez présents. Mais le tome 3 porte le nom de celle dont j’aurais voulu apprendre plus, alors je prends mon mal en patience ! Niveau personnages, Kai est moins présent et Cress qui m’intrigue est absente. Cinder a un petit côté égocentrique qui devient un peu lourd sur la fin, mais ses compagnons la remettent à sa place alors j’ai bon espoir pour le tome 3 ! J’ai bien accroché avec le caractère combatif de Scarlet, même si elle n’est pas une professionnelle des situations dangereuses dans lesquelles elle se fourre. Loup ne m’a pas convaincu, il y a encore trop d’incertitudes sur son personnage. Vivement le tome suivant pour les voir se développer ! Cette saga exploite les contes de notre enfance dans un monde futuriste plus que réussi, j’ai grande hâte de pouvoir découvrir la suite et d’en apprendre plus, nous ne tarderons pas à poursuivre l’aventure ! Une réussite ! Extrait : L’écran projette une lumière cendreuse sur une poignée de visages disséminés entre les sièges. Il n’y a que quatre spectateurs ce soir pour la projection du film noir. Une luxueuse suite d’hôtel plongée dans un clair-obscur ouaté de rideaux, propice au venin du meurtre ou de l’amour. En fond sonore, un saxo gémit un chant du cygne sensuel et désespéré. La contrebasse lui glisse une promesse lourde de nuits torrides et noue peu à peu ses cuisses voluptueuses autour de son discordant partenaire. Chronique : Une anthologie, c’est toujours l’occasion d’en découvrir autant sur la maison d’édition que sur les auteurs qui en font, ou en feront bientôt partie. Ici, on plonge en plus au cœur de la noirceur, qu’elle pourrisse l’âme humaine ou la société. Les éditions Noir d’Absinthe nous proposent, comme à leur habitude, un travail soigné pour s’immerger sans retenue dans ces treize sombres nouvelles. Ici, on fraye avec les bas-fonds. Âmes sensibles s’abstenir, les paroles sont parfois crues et les images qui défilent sous nos yeux difficiles que ce soit par la description ou par les sentiments que les mots font naître en nous. Il n’y a pas de « trash for trash », cet aspect là est irréprochable. Cependant, j’aurais peut-être aimé que le thème de l’enquête, qu’elle soit d’origine personnelle ou professionnelle, soit moins récurrent, malgré les ambiances bien distinctes de chaque nouvelle. C’est Louise Le Bars qui ouvre le bal avec Intime projection. Cette nouvelle un peu particulière nous invite à prendre place dans nos fauteuils rouges, passés en noir et blanc pour l’occasion afin de se fondre dans l’époque. C’est une mise en place parfaite pour découvrir les aventures qui suivent, c’est aussi une nouvelle qui se passe de fioritures tant l’ambiance des années 40 est présente au travers de la plume de l’autrice. Morgane Stankiewiez prend le relais au sein d’une ville noyée sous une pluie acide, polluée par la corruption et la mafia. Elle ne nous épargne pas en nous présentant un personnage qui porte déjà le poids de la culpabilité mais qui plonge encore en découvrant les machinations qui tournent dans l’ombre. Il y a toujours la possibilité de s’enfoncer davantage dans les ténèbres même si j’aurai aimé me sentir plus proche du protagoniste en termes de ressentis. Sarah Bushmann frappe une nouvelle fois un coup magistral avec sa nouvelle Souvenirs fugitifs. Son œuvre m’a fait frissoner. Elle nous transmet la perte de souvenirs avec une vraisemblance qui fait froid dans le dos et nous offre une chute tout bonnement effroyable, on ne sait plus quoi penser de ce protagoniste qui, en quelques pages, nous a ému profondément. Vient ensuite KeoT, qui nous offre dans Le Sang du cénacle, un univers plutôt original, où la magie s’élève quasiment comme une religion. J’ai bien aimé cette nouvelle, où la société corrompue de fond en comble n’empêche pas la dénonciation de la différence. La fin, qui n’est pas celle qu’on pourrait attendre d’une nouvelle, laisse la porte ouverte à d’autres aventures, pourquoi pas ? A la manière d’un scénario de film, Stéphane Miller nous propose d’accompagner une prostituée, de celles que plus personne ne remarque sur les trottoirs dans les rues sales des quartiers malfamés. Même si le contexte n’est pas toujours très évident, Vengeance est le maître mot de ces quelques pages. Licorne, c’est le nom de la nouvelle que Sarah Deslyle nous propose. En contradiction totale avec le nom du recueil, je vous assure pourtant qu’elle y a toute sa place. Ici, si c’est encore une enquête pour la vérité, je pense que c’est l’environnement dans lequel évolue notre personnage principal qui est le point fort. Dans Mort, Cyril Fallavollita nous propose un schéma assez classique de l’anticipation. Mais j’ai bien aimé le fait qu’on ne se centre pas sur les investigations, elles restent vraiment en arrière-plan par rapport à ce qu’on retient : le client si particulier, et surtout les sensations de l’enquêteur face à celui-ci. Ensuite, nous découvrons Smoke Gets In Your Eyes d’Alexandra Fiordelli, et quelle nouvelle ! L’ambiance y est incroyable, travaillée, oppressante, mystérieuse, tout ce qu’on attendait d’un recueil comme celui-ci. La nouvelle se dévore et au milieu de l’horreur, on se surprendrait presque à en redemander tellement l’immersion est totale. Un grand bravo, rien que pour cette nouvelle, vous devez découvrir le recueil. Difficile de passer après, mais Patrice Quélard y parvient tout à fait avec Bouches (in)utiles. On retrouve un contexte post-apocalyptique où les codes sont connus avec une ville retranchée derrière ses murailles, des choses affreuses se produisant à l’extérieur. L’héroine badasse (comme disent les d’jeun’s) pointe le doigts (et pas que) là où ça fait mal dans une société encore une fois loin d’être transparente. On apprécie aussi l’ouverture laissée à l’imagination pour la suite. J’ai beaucoup aimé La Nuagerie, de Wilfried Renaut. La place des personnes enfermées dans l’obscurité est prépondérante, la chute, l’univers, tout était approfondi et pourtant limpide sur les quelques pages qu’impose le format de la nouvelle. On en oublierait presque que c’est aussi une enquête ! Dans Un, deux, trois… Michelle Labeeu nous propose d’osciller entre souvenirs, songe, réalité se croisant au rythme des paroles d’un personnage qu’on ne connaît pas. Même si, pour moi, elle a été un peu moins facile à lire du fait du manque de contexte au début (mais c’est un choix de l’autrice), j’ai beaucoup aimé le fait que ce ne soit pas basé sur une enquête et qu’on se retrouve à la croisée des sentiments selon les points de vue. Jordi Vila Cornellas est le seul à nous proposer de la fantasy à part entière avec Du jambon pour les cochons. On y retrouve les codes du genre poussés à l’extrême et l’auteur en profite pour nous balancer d’un côté, un héro aussi lâche qu’égoïste et de l’autre, les pires retranchements de l’espèce humaine. Envoûtés par la brume, vous serez vite plongés dans ce conte aux allures macabres. Mathilde Chau a la lourde responsabilité de présenter la dernière nouvelle inédite mais son Portail est si intriguant qu’elle relève le défi avec brio. A l’aube des augmentations cybernétiques, on ne peut qu’être embarqués dans la recherche de notre protagoniste pour la vérité. La nouvelle garde tout de même sa part de mystère et on distingue un univers avec un potentiel énorme à exploiter. Enfin, nous retrouvons notre cinéma pour la fin de la projection. Cette seconde partie referme admirablement bien ce recueil, tout en portant des messages forts à l’encontre de l’actualité. Je n’irai plus au cinéma de la même manière ! Noir d’Absinthe nous livre donc un recueil qui respecte de fond en comble ses promesses, j’y ai découvert de nombreuses plumes que je vais suivre assidûment. Le travail et le sérieux de cette maison d’édition qui mêle singularité et qualité n’est plus à démontrer ! Un recueil à découvrir Extrait :
Dans les ténèbres, nous sommes mis à nu. Notre moi véritable. C'est la nuit que la peur nous assaille le plus violemment, lorsque nous ne pouvons pas la combattre, poursuivit Ead. Elle fera tout ce qu'elle peut pour s'insinuer en nous. Parfois, elle y parviendra peut-être, mais vous ne devez jamais croire que vous êtes la nuit. Chronique : Quel pavé mes amis ! Mais également, quel coup de cœur ! Pour ceux qui hésiteraient encore à se lancer dans une telle brique, n’hésitez plus : l’aventure en vaut largement la chandelle. En tout cas, c’est ce qui est ressorti de ma LC avec @stranger_féline. J’ai eu la chance de découvrir ce roman en ne sachant presque rien de l’histoire, et la découverte n’en fut que meilleure. Alors pour une fois, le résumé sera très très concis, histoire de vous offrir la même chance. Sachez juste qu’il est question de Reinaume, de femmes fortes, de créatures fantastiques et d’une aventure épique comme on n’en trouve plus beaucoup. Un vrai bon roman de fantasy qui rejoint mes étagères de basiques à recommander à tout bout de champs. Attardons-nous d’abord sur l’esthétique du roman. J’ai préféré prendre la version hard-back pour ne pas abîmer le dos et le roman avec une épaisseur si conséquente. Et l’objet livre est tout simplement à tomber, la jaquette est incroyable avec les reflets et les reliefs, et le roman hard-back d’une qualité soufflante. Une belle aventure sur tous les points. Pour revenir au roman, ce que j’ai préféré, c’est découvrir l’univers si approfondis du prieuré. Les légendes s’entremêlent aux croyances politiques, les intrigues de cours, et même les tracas quotidiens qui sont décris sans tabou prouvent le soin du détail, jusque dans les menstruations féminines. J’ai aussi beaucoup apprécié la place qu’a offert l’autrice à l’homosexualité, c’était naturel, c’était beau, plein de pudeur. Le flou accordé aux physiques des personnages permet en outre de s’identifier à ceux-ci, sans pour autant décrire une femme selon la largeur de ses hanches ou un homme par le nombre de ses abdos : ici, tout est très juste, les femmes accèdent aux mêmes métiers et aux mêmes prouesses que les hommes, mais les personnages connaissent aussi des échecs, même les personnages principaux. Il y a une douceur et une bienveillance qui se ressentent au fil des pages et qui nous incitent, malgré les évènements terribles que subissent ou que provoquent les personnages, à les aimer. La plume est totalement immersive et c’est ce qui fait que l’on pardonne une intrigue peu explicite dès le début. Il m’a fallu une petite centaine de pages pour prendre mes marques dans cet univers si complet et pour reconnaître les personnages et les relations qu’ils avaient entre eux. Pendant les 600 premières pages, une des deux héroïnes est clairement plus mise en avant que l’autre, et j’avais espoir que cela s’inverse sur la fin. Si ça n’a pas été complètement le cas, j’ai quand même été rassasiée dans ma soif de connaissance envers Tané et sa relation avec les dieux des eaux. Pour la deuxième, j’ai adoré Ead, son côté badass, et toutes les légendes qui tournent autour du Prieuré de l’oranger. Aux côtés des personnages, j’ai vraiment voyagé à travers les royaumes, les paysages ont défilés comme si nous faisions partie intégrante de l’aventure. Et j’aurais presque hâte de dépasser les frontières du monde connu pour partir encore découvrir d’autres terres. Le dernier tiers est, quant à lui, rempli de révélations plus ou moins attendues, mais surtout, il ouvre des intrigues jusqu’à la page 800. On ne s’ennui donc pas malgré la longueur du roman ! Malheureusement, c’est aussi ce qui rend certaines résolutions un peu précipitées bien que cohérentes. Par exemple, j’ai trouvé certains combats finaux trop peu développés par rapport à la place qu’avait l’intrigue tout au long des 900 premières pages, les ennemis n’étaient pas assez farouches, l’issu en devient presque trop facile. Mais ce qui fait la force de ce roman, c’est que les chemins et évolutions de chaque personnage sont tout aussi importants que l’intrigue principale en elle-même, et elles sont bien menées, en accord avec ce que l’auteur a pu nous offrir tout au long de notre lecture. Je suis restée perplexe quant à la conclusion d’un personnage, mais après avoir lu quelques théories sur le sujet, je pense que c’est un choix délibéré de la part de l’autrice de nous laisser une porte ouverte. On referme quand même le livre avec le sentiment de revenir d’un voyage palpitant, et ce pincement au cœur des fins de saga et l’au revoir à un monde incroyable. Vraiment, c’est un roman à découvrir. Je suis bien d’accord avec tous ces retours positifs : ce roman est une pépite de fantasy à placer entre toutes les mains. Quel coup de cœur incroyable ! #PLIB2020 #ISBN9782375791271 Extrait : Assia m’a confié un jour qu’elle avait peur de la mort. L’idée de disparaître, de ne plus vivre, la terrorise, au point parfois de ne pas réussir à dormir. Le soir, il lui arrive de faire des crises d’angoisse, où elle observe le plafond dans le noir en sentant sa trouille ramper en elle, au point de vouloir que le monde s’écroule, là, dans l’instant. Le fait d’avoir habité dans un appartement hanté par un esprit très dangereux n’a pas amélioré les choses. Ce roman fait partie des sélectionnés du Chronique :
Parmi les sélectionnés du PLIB, le résumé de celui-ci promettait quelques frissons. C’est pour ça que je me suis lancée en LC avec ma binôme (@stranger_féline) et non seule le soir dans mon lit ! Alors, même s’il n’a pas passé la seconde phase de sélections, qu’est ce que j’en ai pensé ? On découvre Agathe et Isaïah, un duo bien spécial aux personnalités tranchées. Ces deux jeunes gens toujours à part du reste du monde ont en effet chacun leur petit secret, à savoir qu’Agathe peut voir les esprits et Isaïah descend d’une longue lignée de sorciers. Leur petite entreprise permet à des particuliers de retrouver la tranquillité de leur demeure ou de leur vie en faisant appel aux services des jeunes gens. Et voilà qu’ils acceptent un contrat en Bretagne, un contrat qui leur donnera un peu plus de fil à retordre que leurs missions habituelles… Les deux premiers chapitres nous plongent directement dans l’ambiance désirée par l’auteur. Des frissons, une angoisse qui progresse l’air de rien, une idée d’intrigue et des personnages qu’on aime suivre puisqu’ils sont bien plus que de simples chasseurs de fantômes. Mais bien malheureusement, toute cette atmosphère qui me prenait aux trippes est très vite retombée dans la suite du roman. Si les paysages sont très bien décrits, les longueurs dans le récit gâchent vraiment l’aspect d’angoisse qu’essaye d’instaurer l’auteur. L’intrigue part un peu dans tous les sens d’un chapitre à l’autre et cette impression de fouilli contribue à atténuer la peur qui s’insinue si facilement dans mon petit cœur de lectrice. Le résultat étant que je n’ai finalement jamais vraiment plongé dans l’univers de l’auteur, même avec une plume très imagée et fluide. En fait, la quantité d’information annexes et peu utiles à l’histoire est écrasante face au fil rouge qu’on devine pourtant très bien ficelé. C’est cette lenteur dans le récit qui a vraiment bloqué ma lecture. Dans ce récit, les personnages, bien qu’originales et bien connectés les uns aux autres, ne m’ont pas marqué davantage que de simples protagonistes. C’est certainement encore une fois relié à la lenteur du récit. De plus, on suit l’histoire du point de vue d’Agathe, mais certaines zones restent opaques comme par exemple, la compréhension de la résolution de l’intrigue qui est un peu sortie de nulle part à mon goût. Je pense que c’est un livre auquel je n’ai pas accroché car il ne me correspondait pas dans la manière de narrer une histoire, mais ce roman reste un livre de qualité qui pourra certainement plaire aux amateurs de frissons légers. Ce roman n’était pas pour moi ! Extrait :
Une merveille. Celle-là, contrairement à la navette interchangeable, méritait bien d’avoir un nom : l’increvable Python Pathfinder – appelée ainsi parce qu’elle pouvait creuser partout et que son concasseur interne avait la capacité d’avaler et de broyer trois fois plus de matière que les autres modèles du marché. Chronique : Une revisite de différents contes sur des thèmes et dans des genres imposés ? Le tout choisi avec soin et travaillé par Génération Ecriture ? Ce recueil devait absolument finir sur mes étagères ! Et avec les challenges de @stranger_féline et la #petitelecturedudimanche, il fut bien trop vite terminé. Ce recueil est composé de sept nouvelles revisitant des contes allant du plus connu à celui que l’on découvre par la revisite et que l’on court ensuite lire dans sa forme originelle. Au programme, Cendrillon, Raiponce, Le petit Chaperon-rouge, La belle au bois dormant, Hansel et Gretel, Blanche-Neige et L’Esprit dans la bouteille. Pour ma part, ce dernier m’était inconnu mais la réécriture m’a donné envie de lire le conte, chose à laquelle je m’attèlerai prochainement ! Pour cette chronique, je vais donc vous présenter en quelques mots chaque nouvelle avant de vous donner mon avis global. L’honneur des Rameau-Cendré, une réécriture de Cendrillon de façon réaliste, ouvre très bien le bal de ce recueil. Pour ma part, j’ai adoré la retranscription du conte même si la fin est un peu précipitée à mon goût. On ne peut cependant pas construire les choses de la même manière dans une nouvelle et dans un roman et ce court récit est une réussite ! Rouge Cerise, où l’on retrouve notre cher petit Chaperon rouge dans une forêt angoissante. Je dois l’avouer, je n’ai pas tout compris à cette réécriture, notamment à la fin et au rapport avec le conte. Je m’attendais à avoir un peu plus de frissons et je reste perplexe sur cette deuxième nouvelle. Dans rendez-vous au dixième étage, on retrouve Raiponce dans une romance moderne, avec une ambiance d’université très agréable. Le récit est bien mené, c’est très poétique tout en étant malheureux. C’est une belle adaptation à travers une romance bien menée. Point triple, la réécriture de l’esprit dans la bouteille à la manière Science-Fiction a un côté scientifique que j’ai adoré. Cette nouvelle est certainement ma favorite du recueil puisque je l’ai dévorée ! Du côté du genre policier, on retrouve l’adaptation de La Belle au bois dormant avec Quand mon prince viendra. Ici encore, j’ai eu du mal sur le développement de l’enquête et l’inclusion dans le récit du fantastique qui n’apportait pas grand-chose pour moi. Mais l’ensemble reste agréable à découvrir et on prend tout de même plaisir à chercher les indices pour résoudre l’enquête ! Apparence, dans le genre fantastique, est certainement un des récits qui m’a le plus bluffé. On reconnaît les clins d’œil à Blanche-Neige et on plonge dans la nouvelle sans savoir si ce qui arrive au personnage principal est réel ou si elle affabule. Le fantastique et le doute sont travaillés avec brio, c’est dérangeant et en même temps, on en voudrait plus pour décider de quel côté penche la balance : réel ou magie ? Correspondance ensorcelée est la dernière nouvelle du recueil. Elle revisite dans le genre épistolaire le conte de Hansel et Gretel. On peut ainsi se placer du point de vue de la sorcière et de son contact en ville, de leurs projets pour la suite. Le format épistolaire est vraiment quelque chose que j’apprécie en général et ici, il est assez clair pour comprendre l’histoire sans être trop démonstratif ou trop explicatif. C’est une très bonne nouvelle qui conclut ce recueil ! D’après ces petits avis, je pense qu’il est inutile d’insister sur la qualité de l’anthologie. Honnêtement, pour passer d’excellents moments de lecture tout en se reposant sur des bases connues, n’hésitez pas ! Les contraintes de chaque nouvelle apportent des aspects auxquels on ne pense pas habituellement, je serais curieuse de mélanger tout ça de nouveau. Une très bonne lecture. Extrait :
La réaction de son ami prit Miranda au dépourvu. Il en fallait beaucoup pour effrayer Rorchélas, et encore plus pour qu’il en perde ses bonnes manières. Qu’est-ce que ce mécha qui se tenait à quelques dizaines de mètres d’eux dans cet accoutrement grotesque pouvait bien avoir fait à son ami pour susciter chez lui une telle réaction ? Puis la réponse la frappa comme un éclair. Oh bordel ! réalisa-t-elle, c’est lui. Chronique : Après l’excellente lecture du premier tome, j’attendais cette suite avec autant d’impatience que d’appréhensions. En effet, vu la complexité de l’univers et de l’histoire j’avais peur de ne pas pouvoir plonger dans le deuxième tome sans relire le premier (et pour ceux qui auraient la même crainte, pas de panique ! L’auteur propose un résumé détaillé sur simple MP de votre part sur les réseaux sociaux). Verdict ? Dans la lignée du premier tome, je suis toujours bien en peine de vous faire un résumé de ce deuxième tome. L’univers est tellement dense, la diversité des personnages tellement importante, les ellipses et références temporelles se croisent souvent, c’est un livre qu’il faut découvrir de soi-même car chacun comprendra à sa façon les péripéties. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’on retrouve Miranda et ses amis là où nous les avions laissés en fin de tome 1 et que mon envie d’en apprendre davantage sur les puissances qui complotent au-delà des hommes est assouvie. Et mon petit doigt me dit que dans le tome suivant c’est la connaissance de ce qui se trouve au-delà de la barrière qui sera comblée… L’univers est toujours aussi dingue. Riche, complet et complexe, il enveloppe les personnages d’un mélange entre Fantasy et Science-fiction (Science fantasy donc) avec brio. Et lesdits personnages sont si bien ancrés dans leur environnement qu’on sent d’une part l’exploitation totale des possibilités de ce futur mais aussi la quantité d’information qui sont encore à portée de main. Le récit peut sembler parfois un peu confus mais comme c’est une lecture très dense, on se rend bien vite compte que c’est notre concentration qui est mise à rude épreuve, l’auteur sait très bien où il veut en venir. Quand j’ai attaqué ma lecture du deuxième tome, je n’avais pas de résumé spoliant sous la main, et c’est quelque chose que je vous recommande de demander à l’auteur si votre lecture remonte à quelques mois. Au-delà de ces souvenirs qui sont heureusement revenus en temps et en heure, j’ai tout simplement adoré ma lecture du deuxième tome. Et j’attends maintenant la suite, avec la même impatience qu’il y a quelques mois lorsque je refermais le premier tome. D’ailleurs, parlez-en autour de vous, cette saga mérite un succès bien supérieur à celui qu’elle peut avoir aujourd’hui. La multitude de personnages s’ajoute à un univers déjà difficile à suivre si notre concentration défaille. Heureusement, ils ont tous un caractère bien trempé et distinct les uns des autres et nous retrouvons rapidement nos marques. J’ai adoré le fragment Trémor et toute l’histoire qu’il pouvait apporter. J’ai tremblé pour Rorchélas et je n’attends que d’avoir de ses nouvelles dans le tome d’après. Miranda quant à elle, a parfois des manières un peu trop rustres pour moi mais cet entêtement à foncer tête la première pour ses proches lui confère un petit côté attachant. En conclusion, c’est une saga absolument fabuleuse à découvrir absolument si vous aimez les genres de l’imaginaire. A la croisée des genres, les amateurs de SF et de fantasy seront comblés. Frustration : mon état en attendant la suite. Extrait :
Elle se met à lire un autre passage à haute voix, avec un ton de rappeuse : — « C'est mon père, Seigneur, je vous le dis encore, Mais un père que j'aime, un père que j'adore, Qui me chérit lui-même, et dont, jusqu'à ce jour, Je n'ai jamais reçu que des marques d'amour. » — Ça sent la maltraitance à plein nez, estime Mélissa. Le mec, il aime sa fille, et il la condamne à mort. Moi, je dis, ils auraient dû appeler les services sociaux, direct ! Chronique : Deuxième tome sur lequel j’avais aussi craqué à Yggdrasil, on retourne avec plaisir suivre les aventures de nos six amis. Cette fois, on s’intéresse aux trois autres membres du groupe et l’intrigue de fond avance aussi… Dans ce deuxième opus, on s’intéresse à un autre événement de l’histoire de la région dans laquelle habitent les six héros. Ici, c’est la chute du sommet d’une montagne qui a fait de nombreux morts que nos jeunes amis vont tenter de déjouer afin de limiter le nombre de blessés. Au-delà des rebondissements propres à ce tome, on en apprend un peu plus sur les secrets qui entourent ce mystérieux passage vers le passé. J’ai tout autant aimé ce deuxième tome. Comme on retrouve le même groupe, l’impression d’être enseveli sous les informations est atténuée au profit d’une ambiance bon enfant qui nous rappelle toujours un peu plus les romans des bibliothèques roses et vertes. Les événements historiques abordés sont abordés d’une façon ludique qui pourra plaire aux plus jeunes sans être trop rébarbatif : Nous ne sommes vraiment pas dans un cours d’histoire, mais plutôt dans une aventure enrichissante. Ce sont de petits romans vraiment agréables à mettre dans les mains des plus jeunes et à exploiter avec le petit dossier ludique à la fin. Les personnages sont toujours aussi bien construits, leurs réflexions sont adaptées à leur âge et chacun a le mérite d’être mis en avant pour ses propres qualités. Il n’y a qu’un seul point sur lequel j’aurais aimé en savoir plus, c’est l’Ombre, mais cela viendra dans les tomes suivants non ? Des aventures qui raviront petits et grands et vous feront voyager autant à travers la France qu’à travers l’Histoire ! Enrichissant #ISBN9782700259360 Extrait : « La magie noire n’existe pas, mon garçon. Pas plus que la magie blanche, bleue, rouge, à pois ou à carreaux ! La magie est la magie, point final : tout ce qui change, c’est la manière dont on l’utilise. La classification en différentes écoles n’est rien de plus qu’une vaste fumisterie, destinée à accorder plus ou moins de prestige à certains ésotériciens. Et ne me fais pas croire que tu n’es pas d’accord : tu es bien trop intelligent pour ne pas avoir au moins effleuré l’idée. » Ce roman fait partie des sélectionnés du Chronique : Dans le cadre des préselections du PLIB2020, je voulais absolument lire ce roman. J’avais énormément aimé Zoomancie publié chez Lynks et vu le résumé de celui-ci, il me fallait absolument le lire. D’ailleurs, après lecture, il était dans mes 5 finalistes… Dans ce roman axé jeunesse sans trop être superficiel, on retrouve Grise, jeune apprentie mécanicienne très douée, et Cyrus, élève magicien tout aussi performant. Tous deux étudiants au sein de l’Académie des Sciences Occultes et Mécaniques de Celumbre où la rivalité entre magie et technologie est rude, ils se retrouvent pourtant pris dans des engrenages beaucoup plus importants et sont contraints de fuir tout ce qu’ils ont connu pour tenter de porter secours à leur parent respectifs. On ne va pas attendre la fin de la chronique pour le dire, c’était un coup de cœur. On plonge dans un univers très immersif, assez addictif, avec un mélange entre magie et technologie qui fonctionne très bien. J’ai retrouvé avec plaisir la plume d’Adrien Tomas, les pages défilent toutes seules puisqu’on a en plus une intrigue ficelée avec soin et des décors qui nous enveloppent avec brio. Chaque élément a son importance, tout est construit avec soin et l’univers possède un potentiel énorme : on aimerait découvrir d’autres contrées, vivre encore plus d’aventures et approfondir chaque recoin de ce que nous a évoqué l’auteur au cours de cette aventure. Vous l’aurez compris, je n’ai pas grand-chose à pointer du doigt dans ce one shot. Même s’il peut être lu par des lecteurs plus jeunes, les plus âgés trouveront tout de même satisfaction dans l’exactitude des comportements de chacun, dans les descriptions immersives, dans les relations entre personnages qui évoluent à un rythme agréable et cohérent. Les lecteurs aguerris déduiront cependant d’eux-mêmes certaines conclusions mais cela ne gâche en rien l’expérience de lecture qui, pour moi, fut tout bonnement excellente. Si on se penche sur les personnages, Grise la mécanicienne et Cyrus le magicien sont tous les deux très sympa à suivre, encore une fois, ce ne sont pas ceux que j’ai préféré mais vous devez commencer à me connaître : ce sont toujours les personnages secondaires qui me tapent dans l’œil. De ce fait, j’ai adoré Quint, le familier magique et j’ai eu un énorme coup de cœur pour Cog, petit automate qui égaye les moments sombres de nos deux jeunes amis. Adrien Tomas nous offre ici un roman qui pourra plaire à un public très large, amoureux ou non de la fantasy car la magie ici se mêle très naturellement à l’histoire. C’est un roman que je ne peux que recommander à tout le monde ! A placer entre toutes les mains ! |
|