La tasse ébréchée

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♦ PAR ICI MES CHRONIQUES ! ​♦

Rozenn, tome 1

1/30/2019

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Laëtitia Danae
Papier
338 pages
Plume Blanche
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Extrait :
Je n'ai pas cherché à être cassante, mais Daire ravale ses sanglots dans la seconde, trop étonnée pour protester. Je ne peux pas la laisser instiller le doute dans nos esprits. Se dégonfler maintenant, ce serait renoncer à faire nos propres choix.




Chronique :
Je savais qu’en ouvrant ce roman, je n’en ressortirai pas indemne. L’association Laëtita Danae et Plume Blanche, tout ça dans un univers digne des plus beaux contes des mille et une nuit fut bien au-delà de mes espérances. Un véritable coup de cœur !

Rozenn Kaplang est une djinn. Des êtres dotés de pouvoirs, asservis il y a des siècles par les dagnirs, l’esclavage est aujourd’hui officiellement aboli. Mais les djinns sentent toujours le joug de leurs anciens maîtres rôder au-dessus de leur tête, tel une épée de Damoclès. Afin de mettre fin à cette situation, Rozenn et ses sœurs sont envoyées au Palais de la tribu la plus influente des dagnirs afin d’y conclure des unions et, ainsi, d’effacer les anciennes rancunes… Seulement, la vie à la cour cache bien des secrets !

Evidemment, tout coup de cœur passe par une unité parfaite de tous les éléments qui composent un roman. Il faut dire qu’avant même d’ouvrir le livre, on découvre une couverture splendide et une mise en page unique qui contribue à nous emmener chez les Kaplang. La plume de Laëtitia Danae nous envoûte dès la première page et nous plonge dans un univers complet et passionnant où il est impossible de fermer le livre une fois un chapitre entamé. L’intrigue nous happe ensuite, c’est un roman où rien n’est laissé au hasard, où chaque élément a sa place, mais où rien n’est évident. J’ai adoré me creuser la tête du début à la fin pour deviner les pages suivantes, qui étaient toujours bien au-delà de ce que je pouvais espérer !

Une seule ombre au tableau, c’est à propos des dagnirs. Désolé pour tous les fans de cette fratrie, mais je n’ai pas réussi à tomber sous le charme de ces trois beaux jeunes hommes, malgré tous les efforts déployés pour me faire craquer. De plus, un aspect pourrait vous renfrogner, c’est l’attente jusqu’à la sortie du second tome, car l’autrice nous offre une fin insupportable pour qui ne possède pas le second tome (ce qui n’est pas mon cas puisqu’il faisait partie du pack 2019 !).

Enfin, si les frères m’ont laissé indifférentes, que la petite sœur m’a exaspéré au plus haut point et que j’ai aimé le côté rebelle de Rozenn, je suis tombée complètement sous le charme d’Odeleen, la grande sœur. Réfléchie, posée, je pense que c’est celle des trois sœurs qui me ressemble le plus et c’est sûrement pour cela que je l’ai autant appréciée.

Laëtitia Danae nous offre ici une fantasy de qualité, qui possède sa propre singularité, ce qui en fait un livre unique à découvrir d’urgence !

                                     ❣ Un bijou ❣

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Immortel Ad Vitam

1/24/2019

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Cécile Pommereau
Papier
242 pages
Noir d’absinthe

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Site de la maison d'édition






Extrait :
Fred était parfaitement calme. J’étais sûr qu’il n’était même pas vraiment en colère. Il semblait seulement profondément triste. Les yeux humides et le regard baissé, il ployait sous la fatalité.

— Elle aurait bien fini par le découvrir, non ?
— Peut-être bien, mais c’était à moi de choisir quand et comment elle l’apprendrait.
— Tu veux que je demande à Pepsi de lui parler ?
— Mouais, j’imagine que ça changera pas grand-chose.
— Tu ne le sauras jamais si tu essaies pas…

Je commençais à vraiment apprécier le môme. Il était sans doute le plus poissard du monde, mais ça le rendait d’autant plus attachant. J’étais certain qu’avec un peu de temps, j’arriverais à le faire sortir de sa léthargie. Je n’arrivais même pas à lui en vouloir d’être toujours aussi négatif.
​

Photo
Chronique :
Enfin ! Le livre que j’attendais le plus de lire de cette sélection du Prix des Auteurs Inconnus ! J’ai enfin pu découvrir Immortel Ad Vitam, la plume de Cécile Pommereau et la maison d’éditions Noir d’Absinthe : une première à tous les niveaux.

Fred, ancien sapeur-pompier et ex taulard à la suite d’un homicide involontaire, cherche désespérément le sens de sa vie. Une issue évidente à tous ces soucis, c’est le suicide. Mais lorsque Fred se réveil, des restes de cervelle au plafond, il comprend que mettre fin à ses jours ne sera pas aussi facile. Malgré lui, il se retrouve alors au cœur d’une affaire de meurtre et rencontre Jean, avec qui il va partager un petit bout de chemin…
 
Ce qu’on ne pourra assurément jamais reprocher à ce roman, c’est son humour. Un ton léger du début à la fin, mêlé à une plume très légère et une intrigue cohérente, Cécile Pommereau nous entraîne avec elle sans problème. J’ai adoré la recherche de Fred et Jean, à savoir, d’où vient cette immortalité, tout en abordant des problèmes plus profonds comme le mal-être de Fred, ou les problèmes personnels dans la vie de Jean.

Cependant, un aspect du roman m’a laissé sans avis : le rythme. Si j’ai trouvé le roman plutôt dynamique, l’enchaînement rapide des actions s’est trouvé être un léger défaut vers la fin du roman, lorsque justement, j’attendais un peu de calme pour clôturer ces 250 pages. Néanmoins, je ne peux pas reprocher intégralement ce point à l’auteur puisque c’est ce même rythme qui m’a tenu en haleine tout au long du roman, et c’est également ce qui a fait que j’ai dévoré ce livre en deux jours.

Enfin, dans ce roman, les personnages sont un immense point fort. Pleins d’humour, de défauts, ce sont des écorchés de la vie qu’on aime suivre dans leurs malheurs tout en espérant au plus profond de nous qu’ils retrouvent la joie après tant de péripéties. Ma première plongée dans une œuvre de chez Noir d’Absinthe est une franche réussite, et j’ai hâte de suivre les acteurs ayant participé à ce roman de plus près !

Avec une histoire originale et un style humoristique, L’autrice nous offre ici on très bon roman, mélange de policier, de thriller et de fantastique, savamment dosés pour nous permettre de passer un excellent moment de lecture.

Je vous recommande chaudement ce livre !


                           ❀ Un moment mortel ❀
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La nouvelle arche

1/14/2019

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Julie de Lestrange
  • Papier
  • 330 pages
  • Michel Lafon
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Extrait :
Alors, à travers la nuit et la poussière qui tourbillonnait, incapable qu’il était de parler, il ne put qu’articuler des syllabes muettes. Des mots qu’elle lit sur ses lèvres et qui disaient sur un air de regret: toi aussi, tu vas me manquer.




Chronique :
De part la couverture et le résumé, j’avais guetté la sortie de ce livre afin de le lire. Tout ce qui touche à la science et à son développement m’attire en général énormément, et je me suis plongée dans ce premier tome pleine d’espoir, en ayant soif d’aventure…

Mathilde fait partie de la première génération de spécimens. En effet, les Hommes ne pouvant plus procréer naturellement, les enfants sont désormais gérés par un centre, développés dans des poches artificielles, et ne naissent qu’à leur quinze ans, âge où ils sont assez forts pour survivre par eux-mêmes. Mathilde, issue de la première génération, s’occupe de ceux qui n’ont pas encore terminé leur gestation. Mais lorsqu’un problème survient sur quelques spécimens, Mathilde met tout en œuvre pour éclaircir les sombres secrets cachés dans les coins reculés du centre afin de sauver la vie de ceux que la société ne considère pas encore comme humains.

L’énorme point positif de ce roman, je ne peux pas le nier, c’est son univers et surtout le Centre scientifique où Mathilde travaille. La découverte d’une nouvelle science, et par conséquent d’un nouveau mode de vie pour les familles est un aspect de ce premier tome que j’ai trouvé passionnant. Accentué par le style agréable et par, disons-le, un magnifique livre-objet, je n’ai pas été déçue par les premières impressions que j’avais avant lecture.

En revanche, le manque cruel d’action condamne ce livre à rester dans la catégorie des « livres moyens ». Ce premier tome est clairement un tome d’introduction, mais avec une telle richesse dans l’univers, j’avais espéré que l’autrice aurait plus exploité cet aspect scientifique, et ne se serait pas rabattue sur un scénario que l’on retrouve trop souvent dans les dystopies. Une fin trop prévisible et des incohérences au niveau scientifique (rien d’évident en première lecture, mais lorsqu’on étudie un minimum la science, elles sautent tout de suite aux yeux !) viennent trancher définitivement : ce premier tome n’est pas à la hauteur de mes espérances, et je suis d’autant plus déçue qu’il était pourtant très prometteur.

Dans ce tableau mitigé, les personnages ne se démarquent pas. Peut être à cause, justement, de cette histoire en fond que j’ai eu du mal à suivre, et c’est dommage encore une fois car ce premier tome manque d’éléments marquants qui pourraient donner envie de se jeter à corps perdu dans la saga.

Une lecture en demi-teinte, j’espère que le prochain tome se recentrera sur le centre et les spécimens.

                                                  ❀ Mitigée ❀

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Les autres, tome 1

12/31/2018

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Sandra Moyon
  •  Numérique
  • Plume Blanche éditions
  • 178 pages
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Extrait :
C'était comme si une petite voix perçante me susurrait "Quoi, tu veux échapper à la Fosse, petit ? Ne rêve pas ! Si tu ne vas pas à la Fosse, la Fosse viendra à toi !"

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Prix des auteurs inconnus
Chronique :
Cette édition du Prix des Auteurs Inconnus m’aura donné l’occasion de découvrir une parution supplémentaire des éditions Plume Blanche. Cette fois, c’est Sandra Moyon avec le premier tome de la saga Les Autres que je vous présente !

Soen est un adolescent plutôt agité. Il est à l’origine de quelques vols à l’étalage, et pour lui éviter d’être envoyé dans la fosse où règnent les Autres, un ami avocat négocie sa liberté une dernière fois, afin de ne pas causer de soucis supplémentaires à la tante de Soen. Mais sa nouvelle vie rangée dans un lycée de redressement ne se présente pas aussi paisible qu’il l’imaginait et Soen devra faire face plus rapidement que prévu aux réalités d’un monde d’adulte, et bien plus encore…

Sandra Moyon nous tient en haleine pendant tout le roman grâce à une plume mystérieuse et des rebondissements qui viennent toujours servir l’intrigue principale. L’univers, les populations cloîtrées derrière des murs protecteurs et un ennemi dont on ignore tout, contribuent à l’entretien du mystère que l’on souhaite voir éclaircit. Soen est aussi une force pour ce roman par son caractère : c’est un jeune homme tout à fait normal et l’autrice n’hésite pas à mettre ses faiblesses et son innocence de jeune adulte en avant.

En revanche, ce premier tome apparaît clairement comme un tome d’introduction. Même si l’action est au rendez-vous, trop de questions restent en suspens pour se contenter de ce seul tome. De plus, la révélation de la nature des Autres m’a déçue, puisque j’ai beaucoup de mal avec les romans contenant ce type de créature. Toutefois, si la plume est accrocheuse et que l’intrigue se révèle originale, je pourrais lire la suite de la saga avec plaisir !

Dans ce tome, les relations entre personnage sont complexes et de nombreuses révélations sont faites. Cependant, elles sont toutes bien menées et entraînent des réactions logiques, retenant les leçons du passé et respectant les différentes façons de pensée. Et pour cela, l’autrice a effectué un travail remarquable qui, je l’espère, sera prolongé dans la suite de la saga.

Un bon premier tome dont j’ai hâte de connaître la suite afin de me faire une réelle idée sur la saga !

                        ♦ Intéressant, à découvrir ! ♦

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Poussière de temps

12/29/2018

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Recueil de nouvelles
HPF éditions
Numérique
272 pages
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Extrait :
Seize nouvelles, seize interprétations sur le thème du temps : poussières de vies qui s'envolent trop vite, temps qu'on remonte, temps que l'on fige, improbables pérégrinations spatio-temporelles...




Chronique :
Je suis dans une période où les lectures autour du temps me passionnent, et c’est donc tout naturellement que j’ai accepté de lire Poussière de temps, un recueil de 16 nouvelles autour du temps.

Que ce soit un voyage, un jeu, une réflexion sur le sujet, toutes ces nouvelles abordent chacune leur propre aspect du temps. En effet, chacun a sa vision du temps, chacun l’appréhende de manière personnelle. Et c’est ce qui fait la force principale de ce recueil, aucune nouvelle ne ressemble à une autre, et aucun ne s’appuie sur les éléments standards du temps. Chaque auteur a su créer en quelques pages, un univers qui lui est propre et duquel je ne voulais pas m’échapper.

HPF a su sélectionner des nouvelles qui mettent en avant le thème, l’unité, l’auteur, tout en gardant une identité propre à chacune. Les styles, bien que différents sont tous qualitatifs, et les nouvelles toujours bien construites : c’est un recueil d’une qualité certaine que j’ai pu découvrir. Parmi ces nouvelles, certaines revisitaient le temps avec originalité, que ce soit dans un univers fantastique ou dans une réalité de fin du monde, face à un avenir incertain ou à une fatalité inévitable.

Je pourrais donc citer quelques nouvelles, même si elles sont toutes listées à la fin de cette chronique. D’une part Paris-Fossile, que j’ai adoré pour son aspect scientifique, Les coureurs de temps, pour l’aspect fantastique et urgent, et L’île de toujours, un récit angoissant à souhait qui dérange juste comme on aime. En revanche, j’ai moins aimé la nouvelle Chronophage : sur le fil du temps, puisque je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire comme dans les autres nouvelles.

Enfin, les nouvelles sont suivies d’une brève biographie afin de pouvoir découvrir davantage les auteurs ayant contribué à cette belle anthologie et c’est une excellente idée pour pouvoir retrouver ces belles plumes sur d’autres projets !

HPF nous offre un travail soigné, un bel aperçu de plumes talentueuses, sur un thème passionnant : n’hésitez pas !

                                     ❤ Une belle découverte ❤

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Osukateï, tome 1

12/7/2018

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Geoffrey Legrand
  • Numérique
  • 397 pages
  • Editions d’Utoh
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Extrait :
Nous restions dans notre cachette des heures, jusqu'à ce que la cohue des servantes affolées nous tire de nos rêveries. Nous demeurions allongés à discuter et à nous raconter nos voyages futurs dans ces contrées bleutées. Nos délires avaient les mots de l'enfance et l'angélisme qu'elle autorise. Néanmoins, ces rêves avaient une légèreté et une insouciance qui me laissent encore songeuse.

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Chronique :
La 3e chronique du Prix des Auteurs Inconnus est celle d’un livre que je n’ai pas non plus sélectionné. Et si j’ai passé un très bon moment de lecture, je reste sur ma faim à l’issu de ces 400 premières pages de saga.

Le monde dans lequel évoluent nos personnages est un peu particulier puisqu’il s’agit d’un immense arbre, nommé Okateï, l’arbre-mère, réparti en branches. Chaque seigneur est assigné à la protection d’une branche et doit en assurer le bon développement pour le futur, tout en luttant contre les Enténébrés, parties de l’arbre que le soleil n’arrive plus à atteindre et envahies progressivement par les démons. Dans ce monde, sur la 9e branche, Luwise, fille du seigneur de cette branche, grandit et se prépare à reprendre la suite de son père. C’est toute son enfance que nous suivons dans ce premier tome.

L’auteur a su créer un univers totalement original qui possède des codes cohérents. La vie de Luwise possède des hauts et des bas que chaque enfant doit affronter au quotidien, et ce sont ces détails qui rendent la lecture très intéressante et agréable, la découverte du monde et du fonctionnement de la politique à travers les yeux de Luwise est certainement ce qui m’a fait apprécier ma lecture. La diversité des caractères, des espèces, et les zones d’ombre encore à éclaircir font que je serais ravie de lire la suite des aventures de Luwise.

Et, même si le monde est très intéressant à découvrir tant il est original, je n’ai pas vraiment réussi à me plonger corps et âme dans ce roman puisque j’ai eu l’impression qu’on ne faisait que survoler l’enfance de Luwise, que les vraies aventures auront lieu dans la suite, et que tout ce premier tome n’était qu’une introduction à la saga. Il aurait presque pu être un tome 0 de mon point de vue.

En ce qui concerne les personnages, j’ai été plus intriguée par le monde des Enténébrés, avec ses démons et ses dangers que par les zones ensoleillées de l’arbre-mère. C'est un aspect qui, je l'espère, serait très intéressant à développer dans les prochains tomes, même si je ne doute pas de l'auteur à ce niveau là !

Au final, c’est un premier roman d’introduction qui promet une saga intéressante et pleine de rebondissements que l’auteur nous permet de découvrir, j’ai cependant hâte de plonger pleinement dans les aventures de Luwise !

                         ❀ Une saga à suivre ❀
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Les royaumes démoniaques

12/5/2018

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Christopher Evrard
  • 394 pages
  • Numérique
  • Auto édition
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Extrait :
L’ombre avait de nouveau trompé son œil et se retrouvait comme face à lui, alors que son corps était bien là, assis loin, en position du lotus, enfermé dans ce dôme qui empêchait tout parasitage lors de la discussion. De ses yeux de feu, Ciwen s’abreuvait, hypnotisé. Alors qu’il les admirait, les trouvant étonnamment beaux, il sentit les chaînes de l’être doucement se rapprocher de lui, l’enserrant petit à petit avec une curieuse douceur. Il entendit l’ombre lui susurrer à l’oreille :
Pense à ton meilleur souvenir de Taskem. Plonge-toi dans ce voyage astral que tu t’apprêtais à faire dans ta réalité. Souviens-toi de ton passé, apprends et permets-toi de ne plus être condamné à revivre tes erreurs et tes échecs. Permets-toi... d’évoluer.

 
Chronique :
J’ai lu au cours de ce dernier mois le premier tome de la saga Les royaumes démoniaques de Christopher Evrard. Ce fut un beau voyage supplémentaire vers des contrées qui m’étaient encore inconnues !

On découvre au travers de ce roman, un monde complet dans lequel Ciwen essaie de se construire un avenir meilleur. Pour cela, il part à la recherche de la Roche des âges, pierre légendaire permettant d’accomplir quelques miracles. Son aventure l’amène à rencontrer Olivia, Ondine de son état, ayant le même but. Les aventures trop faciles ont pourtant toujours leur part de surprise…

Comme annoncé plus haut, c’est la complexité et l’approfondissement du monde qui m’on charmé dans ce roman. Bien plus que la quête d’un objet légendaire, l’auteur a su faire preuve d’une véritable originalité en détaillant si bien l’histoire passée de Ciwen, son entourage peu commun et la découverte d’un univers entier régit par ses propres règles. Et pour cela, je lui tire mon chapeau puisque c’est un énorme travail de recherche et de cohérence qui se cache derrière ce beau résultat. La fin de ce roman laisse entrevoir une saga passionnante où les possibilités sont nombreuses, ce qui promet une suite palpitante !

Cependant, ce premier tome possède quelques aspects qui m’ont empêché de me plonger corps et âme dans cette histoire. J’ai eu un peu de mal avec le style de l’auteur, que je trouvais assez lourd avec beaucoup d’emploi de pléonasmes et de synonymes parfois peu nécessaires. Quelques erreurs de mise en page comme un paragraphe qui continue après un changement de point de vue, m’ont empêché de lire plus de 50 pages d’affilé : la lecture de ce roman me demandait énormément de concentration, car l’univers était original et complexe, et qu’en plus la tournure des phrases n’entrait pas dans ce que je préfère lire.

Les personnages sont hauts en couleur, et tous très différents, autant physiquement de dans leur caractère. Même si la chaperonne de Ciwen a une allure qui m’a laissé perplexe au début, on s’y fait et on finit même par apprécier celle-ci. Je n’ai cependant pas réussi à faire confiance à Olivia, qui reste un personnage moins intéressant que Ciwen ou que ses compagnons au village.

Les royaumes démoniaques est un bon premier tome, il faut un peu s’accrocher puisque l’univers est très étendu, mais la suite de la saga promet quelque chose de très intéressant.
 
                             ♦ Une bonne lecture ! ♦

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Gros sur le coeur

11/15/2018

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Carène Ponte
  • Michel Lafon
  • 249 pages
  • Papier
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Extrait :
Mais je ne vais pas jeter mes livres ! Ils sont à moi. Tu te rends compte que jeter un livre, c'est un sacrilège ? Tu n'as qu'à pas m'obliger à déménager. Moi, je n'ai rien demandé à personne. Si je ne déménage pas, ça règle la question !



Chronique :
Gros sur le cœur ne fait pas parti des livres que j’ai l’habitude de dévorer. En effet, ici il n’y a pas de magie, de monde étrange ou de longues aventures à cheval. On y trouve plutôt Mélissa, jeune lycéenne mal dans sa peau, et victime de harcèlement dans son nouveau lycée.
 
Un père militaire entraîne de nombreux déménagements. L’année de sa Terminale, Mélissa est donc obligée de suivre ses parents dans une nouvelle ville, plus grande, d’abandonner sa meilleure amie et d’affronter seule les contraintes d’être la nouvelle du lycée. Sauf que Mélissa s’enferme sur elle-même puisqu’elle possède quelques rondeurs et que l’intégration dans une nouvelle classe n’est pas de tout repos quand on est la cible de toutes les moqueries…
 
Comme dit précédemment, les livres dont les pages se tournent toutes seules ne font en général pas parti de ce genre avec moi. Et pourtant, je n’ai pas réussi à décrocher du livre avant les 100 premières pages le premier soir, et j’ai terminé ma lecture le lendemain (coucou le manque de sommeil). Le sujet, tout comme le style de Carène Ponte, fluide et accrocheur contribuent à nous rappeler au cœur du livre à chaque chapitre. Le rythme est tel, qu’on ne peut tout simplement pas abandonner Mélissa à la fin d’un chapitre. Et en même temps, toutes les actions qui s’enchaînent sont cohérentes, jamais sorties du chapeau. Au final, on entre parfaitement dans la peau de Mélissa.
 
Étonnamment, le point négatif du livre est pour moi, le seul point un peu surnaturel. Vous comprendrez en le lisant. Au début, je me demandais ce que cet aspect pouvait venir faire dans un livre aussi touchant. Au final, j’ai compris par la suite les intentions de l’autrice, et elle a finalement su mettre les mots exacts sur le ressenti d’une personne poussée à bout. Enfin, il est rare que je dise cela, mais ce livre est d’une longueur parfaite, je n’aurais pas rajouté, ni enlevé un chapitre. Carène Ponte sait ce qu’elle fait, et le fait à merveille, le message est donc très bien passé chez moi !
 
Je n’ai pas relevé de personnage marquant dans ce livre. Ils ont tous des côtés sombres, des côtés positifs et des secrets à cacher. Au final, Mélissa complexe sur ses formes, mais ce roman nous rappelle que chacun d’entre nous possède une histoire unique qui n’est pas toujours faite de jours ensoleillés.

Carène Ponte nous livre ici quelques éléments personnels, mais elle pointe surtout du doigt un mal qui est encore trop présent dans les structures scolaires de nos jours.

                                  ❤ Une belle leçon de vie ! ❤
 
  • www.nonauharcelement.education.gouv.fr
  • Journée de lutte contre le harcèlement : 9 Novembre
  • Numéro d'aide : 3020 (9h/18h du lundi au vendredi)
  • ​Aide face au cyber-harcèlement : net écoute au 0 800 200 000 ​

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Neph et Shéa, tome 1

11/6/2018

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Aline Wheeler
  • Numérique
  • 270 pages
  • Auto édition
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​
Extrait :
« Je vous demanderais de bien vouloir laisser vos bottes, vos armes et le luth à côté de l'entrée.
– Qu'est-ce qui vous fait croire que nous avons tous les deux des armes ?, s'exclama Neph, éberlué.
– Vous avez voyagé de nuit. Or – le vieil homme pointa un doigt accusateur vers les jeunes gens –, les gens normaux ne voyagent pas de nuit, ni hors des sentiers, d'ailleurs.
– Alors pourquoi ne serions-nous pas des bandits qui seraient là pour vous dépouiller ? », hasarda Shéa.
Le vieil homme se retourna et haussa les sourcils :
« Si vous étiez des bandits, vous auriez pillé mon beau potager, m'auriez déjà menacé et ne seriez pas en train de retirer vos bottes.
– Il n’a pas tort. », fit le barde en détachant le ceinturon qui portait son épée courte.



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Chronique :
Deuxième roman découvert dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus, Neph et Shéa est parmis les sélectionnés qui ne faisaient pas partie de mes choix. Pourtant, je dois avouer qu’il n’a rien à envier aux autres sélectionnés.


En Tell’Andra, Neph, héritier de la forteresse qui forme les guerriers de demain, vole au secours de Shéa, héritière de l’Ordre des Ombres, et possédant quelques pouvoirs mystérieux pour le plus grand nombre. Fuyant tous deux des destins sombres, ils trouvent refuge chez un homme qui s’annonce comme seul maître de son potager… mais se retrouvent très vite mandatés par des personnes bien plus importantes pour des missions d’une importance capitale.

Dès les premières pages, les raisons pour lesquelles je ne l’avais pas sélectionné me sont revenues en mémoire : même si j’aimais beaucoup la couverture, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, je n’ai pas accroché avec certaines tournures de phrase de l’autrice même si son style reste agréable et je trouvais que les personnages manquaient d’originalité. Cette impression m’a poursuivie un bon moment, même si je dois avouer que l’autrice a réussi à me faire changer d’avis général sur le roman (et ce n’était pas gagné).

Mais voilà. Petit à petit, on découvre plus en profondeur ces personnages qui semblaient superficiels en disent plus sur leur passé, d’autres se dévoilent. Et une fois qu’on a pris quelques leçons d’histoire et répondu à quelques questions de longévité, le roman prend tout à coup une autre dimension. À ce moment-là, j’ai pu apprécier pleinement la quête des protagonistes et plonger entièrement dans l’histoire, pour n’en ressortir qu’à la dernière page avec, toutefois, une interrogation : Le tome 2 sort bientôt j'espère ?

Un petit arrêt sur les personnages, pour mettre en lumière Berth, le fameux maître du potager, dont j’ai beaucoup apprécié l’humour. D’habitude, je n’aime pas les personnages pour lesquels tout semble facile et qui résolvent certains problèmes d’un claquement de doigts, mais le caractère de Berth m’a convaincue de m’attacher à lui. Ah, et puis, évidemment, je suis tombée sous le charme du loup géant Kaïnan (mais ce n’est une surprise pour personne) même si je l’ai trouvé un peu trop docile.

Au final, c’est une bonne lecture, et je ne m’attendais pas à ce bilan en commençant ce premier tome. Mais je lirai la suite avec plaisir à l’occasion !

                                       ❤ Une bonne surprise ❤

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Nos destins inachevés

11/2/2018

1 Commentaire

 
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Sophie Audouin-Mamikonian
  • Papier
  • 427 pages
  • Michel Lafon
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Exceptionnellement, en attendant de trouver un extrait qui me plaît... le résumé ! (je n'ai plus le livre avec moi)

Paris Catherine n’a pas eu le choix. Lorsque son mari a été assassiné sous ses yeux alors qu’ils s’apprêtaient à découvrir ensemble le secret du prolongement de la vie humaine, la jeune chercheuse a pris la fuite.   New York Maximilien va devenir fou. Lorsqu’il découvre que la femme en charge du nettoyage de son laboratoire est une brillante scientifique, il est sûr d’avoir démasqué une espionne. Mais plus il apprend à connaître Catherine, plus il tombe sous le charme de cette femme brisée.   Jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Maximilien n’a alors qu’un but : la retrouver.

Chronique :
Au premier abord, ce livre ne me tentais pas du tout. D’après la couverture et le bandeau annonçant une histoire d’amour, j’ai dis très peu pour moi. Mais le résumé a tout fait basculer : Des chercheurs, de la science, l’immortalité, des complots. Ok, on passe outre l’histoire d’amour, et on se plonge dedans !

Le roman s’ouvre sur Catherine cachée sous une fausse identité, Marie Darwin, pour échapper à un passé horrible qui lui a tout pris. Son mari, ses recherches, son travail, et même son pays. Catherine n’a plus que Charlotte, sa meilleure amie, pour la relier à la vie. Mais avant toutes ces catastrophes, Catherine était une chercheuse reconnue au CIRS (un centre de recherche français). Elle était aussi à deux doigts de mettre la main sur un sérum qui offrirai l’immortalité aux hommes. Lorsque ce projet ressurgit, elle a donc deux possibilités : abandonner la partie, ou se battre et gagner.

​C’est un roman dans lequel on entre dès les premières lignes car l’action est déjà là. Et elle ne se cache jamais bien loin ! C’est d’ailleurs quelque chose qui ne m’a pas dérangé puisque cela conforte les réactions des personnages face aux horreurs qui leur arrivent : ils n’ont aucun temps de répit pour penser, et font juste face aux problèmes, les uns après les autres. J’ai également adoré le côté scientifique, les sources sérieuses et la véracité des propos qui dévoile d’énormes recherches derrière ce roman et ça fait la différence pour la scientifique que je suis. Aussi, l’histoire d’amour ne prend pas toute la place même si elle est assez niaise (moi ? Ne pas beaucoup aimer les romans à l’eau de rose ? Noooon). Pour compléter tout ça, une plume légère, agréable, mais je n’en attendais pas moins de la maison d’édition.

En revanche, si les 400 premières pages m’ont absolument charmées (j’ai quand même lu le livre en deux jours), les derniers chapitres m’ont un peu refroidis. En effet, tout s’accélère, et j’ai trouvé quelques révélations et dénouements un peu trop simples. Le schéma « je révèle que je suis le méchant, mais l’auteur ne sait pas quoi faire de moi ensuite donc paf, je meurs » s’est répété en quelques lignes, et j’ai juste eu l’impression qu’en effet, l’autrice se débarrassait juste des personnages ne servant plus à rien, et c’est bien dommage. Pour cette fois, je ne m’attarderais pas sur les personnages car ils ne m’ont pas particulièrement marqué.
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Pour résumer, c’est une très bonne lecture, que je conseille aux amateurs de science et de recherche (avec un peu d’anticipation tout de même) et j’ai passé un moment agréable avec Catherine et Max.

                ❣ L’immortalité, pas toujours une bonne idée... ❣

1 Commentaire
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