Aujourd'hui on se retrouve pour une nouvelle interview sur le blog. En effet, j'ai eu la chance de rencontrer Sarah Supplisson, autrice de la saga Seven dont le premier tome est paru récemment. Sarah est originaire de ma ville et c'est une jeune autrice que j'ai envie de soutenir pour son projet prometteur ! Vous pourrez la découvrir au travers de ces quelques questions auxquelles elle a accepté de répondre. Bonjour Sarah ! Et merci de m’accorder cette interview. Est-ce que tu peux te présenter ? Bonjour ! Merci à toi de prendre le temps de m’interviewer et de parler de mon roman, c’est toujours un plaisir de pouvoir partager sa passion avec les autres ! Je m’appelle Sarah Supplisson, je suis une jeune istréenne de 17 ans et je m’apprête à entamer une licence de lettres à la fac d’Aix (parcours « Lettres, Arts du spectacle, musicologie » pour travailler dans les métiers de l’écrit, de l’édition et de la cinématographie). Je viens également d’auto-publier mon premier roman d’une duologie nommé Seven (tome 1 : Forsaken) Depuis quand écris-tu ? As-tu un genre de prédilection ? Depuis l’âge de sept ans ! Eh oui, ça fait déjà un petit moment haha, dix ans pour être précise. L’écriture fait vraiment partie de moi, nous ne faisons qu’un. J’ai l’impression que je pourrais écrire toute ma vie, et lorsque je ne serai plus en état, il me restera la lecture. Un genre de prédilection ? Le choix est assez dur, j’aime vraiment de tout les genres, mais je dirais la science-fiction. J’aime beaucoup l’idée de développer différentes facettes de la sociétés, son évolution, et la technologie qui ne cesse de se développer. Si je devais faire un deuxième choix, ce serait le fantastique/fantasy, parce qu’on est tellement plongé dans notre imaginaire qu’on en oublie la réalité, et tout devient alors possible. Seven est ton premier roman publié. Combien de temps y a-t-il eu entre la première phrase et la publication ? Exactement. Deuxième écrit, premier publié. J’ai rédigé le premier jet de Seven en un mois, en relevant main levé le défi que m’avait posé mon ancien kiné ! Mais il y a eu trois ans de longues réécritures et corrections, avec quelques pauses au milieu afin de laisser maturer mon écriture et prendre du recul sur ce que j’écrivais. Pour tout dire, je n’étais même pas sûre de terminer la correction de Seven. Je m’y suis remise sérieusement en revenant de mon voyage en Irlande, sans penser que j’irai jusqu’au bout. Parfois, il suffit juste de se poser et de ne pas réfléchir. Laissez vos mains parler pour vous. Si je peux me permettre de donner un conseil aux autres écrivains, je dirais qu’une courte pause est vitale entre la fin de votre roman et le début de sa correction, parce que vous risquez de passer à côté de l’essentiel à sa relecture et de nouvelles idées pourraient vous apparaître entre temps. Peux-tu nous en parler ? Bien sûr ! Seven parle d’un monde post-apocalyptique où la survie n’est plus une question choix mais de nécessité, sur une Terre abandonnée où sept pauvres adolescents se retrouvent délaissés par ceux qui devaient les sauver d’une mort certaine. Tessa et ses amis devront apprendre à se faire confiance pour rester en vie, mais méfiez-vous… l’habit ne fait pas le moine. Ton roman aborde des problématiques fortes et actuelles, comme la préservation de notre environnement. Est-ce que ce sont des sujets qui te touchent ? Pour lesquels tu es particulièrement engagée ? Il est vrai que l’environnement climatique de l’histoire fait assez écho à notre situation actuelle, encore plus après la période que nous avons traversé (et continuons de traverser) – même s’il n’y a pas de virus dans mon roman. Je trouve que la question climatique est une thématique intéressante à développer ou lire dans un roman de science-fiction, et il m’a presque été naturelle de la traiter. Photo prise lors de la dédicace à la librairie de l'Arbre Monde, Istres Que souhaite-tu offrir aux lecteurs avec ce roman ? Mon roman est avant une invitation à oser rêver, à oser les concrétiser. Il y a une citation que j’aime beaucoup « Oser écrire, c’est oser la vie » (NDLR : citation de Patrick Louis Richard) Je pense que la citation parle d’elle-même, les mots ont un tel pouvoir et impact sur nous, j’espère pouvoir toucher au mieux mes lecteurs et qu’ils se sentent concernés par ce que j’écris. Bien sûr, je sais que tout le monde n’aime pas la science-fiction, c’est pourquoi je vais essayer à chaque nouvelle histoire de convaincre ceux qui sont réticents, et leur prouver que je peux les faire changer d’avis. Comment-te viens ton inspiration ? Comment construis-tu ton univers ? Tes personnages ? Il est très compliqué pour moi de savoir d’où vient précisément mon inspiration, de tout je pense. Je peux me tourner, prendre un objet, voir une architecture et hop, une idée apparaît ! Ça s’est passé comme ça avec Seven : j’ai longé mon couloir, je suis rentrée dans ma chambre et me suis assise sur mon lit, j’ai saisi mon téléphone et j’ai commencé à écrire. J’ai beaucoup d’inspirations flash, le reste se fait par référence à d’autres romans : le lierre pour Le Labyrinthe, les concours de survie pour Hunger Games, les ponts et poutres métalliques pour Divergente… Il faut vraiment être attentif, l’imagination puise son inspiration partout, il faut être à l’aguet du moindre objet ou lieu. J’essaie de m’appliquer ce conseil pour écrire mes romans, au lieu de m’auto-apitoyer parce que je n’ai pas été capable de voir ces signes là avant ! Je m’inspire beaucoup de ma personnalité pour mes personnages, mais aussi des personnes de romans que j’aime. Le reste se fait naturellement. A quel moment l’envie de le publier et de passer par l’autoédition est apparue ? Peux-tu nous parler un peu de ce parcours que tu empruntes ? La publication a toujours été mon objectif principal depuis petite, finalement atteint après dix longues années de travail. Au début, je voulais absolument me lancer avec une maison d’édition pour la reconnaissance qu’elles nous offrent. Mais dès que j’ai appris l’existence de l’autopublication, et surtout au moment de me lancer, l’autoédition m’a paru une meilleure option, moins « risquée » certes. En fait, je crois surtout que je ne me sentais pas d’essuyer des refus et de perdre le peu de confiance que j’ai en moi. D’autant plus que l’autoédition apporte une expérience riche et essentielle pour débuter dans ce monde vaste et compliqué de l’édition, elle nous permet de comprendre les dessous de la réalité, et tout le travail nécessaire à fournir pour en arriver à un format papier. C’est vraiment formateur et idéal pour commencer. Je ne dis pas que c’est facile, et surtout il y aussi des inconvénients, mais ça sert pas mal pour comprendre le système de rémunération, et pourquoi il est aussi bas en maison d’édition. Nous faisons cinq métiers à la fois : auteur, éditeur, comptable, promoteur, livreur. Un autre conseil que je pourrais donner est qu’il ne faut pas avoir peur de dépenser plus que ce que l’on gagne au début, c’est tout à fait normal, et si vous voulez que la promotion de votre livre marche c’est une étape obligatoire. C’est l’une des étapes la plus compliqué en tant qu’artiste, le fait de devoir se vendre. C’est souvent notre plus gros « problème » car nous sommes des passionnés, pas des commerciaux. Certains y arrivent mieux que d’autres, mais surtout, parlez toujours avec votre cœur. Les personnes le sentiront et ils seront bien plus séduits qu’avec des arguments de vente ! Est-ce que tu lis aussi à côté ? Quels sont tes œuvres favorites ? Je lis beaucoup à côté, soit pour m’inspirer, soit pour me motiver ! Je pense que je ne surprendrai personne en citant les incontournables Divergente, Le Labyrinthe, Hunger Games, Percy Jackson, les 100 et la 5e Vague ! Pour changer un peu de genre, j’aime beaucoup la série de romans policier basés sur le personnage de Nikki Heat de Richard Castle (la série est génial, par ailleurs !) Quel est le livre que tu aurais rêvé écrire ? Le choix est dur ! Je pense que Divergente m’aurait beaucoup correspondu, mais j’en ai eu l’inspiration trop tard malheureusement ! Est-ce que tu envisages de te déplacer en salons littéraires ? Absolument ! Je vais voir ce qui est possible et m’organiser au mieux pour essayer d’en intégrer, en tant que cliente ou exposante. J’essaie aussi d’en organiser un dans ma ville. Quels sont tes projets pour la suite ? Les études ? J’essaie d’écrire de nouvelles intrigues dans l’espoir de pouvoir entamer un début de troisième roman avant d’entrer en fac, que je continuerai parallèlement avec mes études. Je suis balancée entre un roman, ou une histoire pour enfant, plus rapide à réaliser en un mois. Je souhaite vraiment écrire de tous les genres parce que chacun me tiennent à cœur, et que je veux pouvoir offrir une gamme large d’histoire qui puisse satisfaire chaque lecteur. Photo prise lors de la dédicace à la librairie de l'Arbre Monde, Istres Et pour aller plus loin… Thé, café, chocolat chaud ? Thé ! Hiver ou été ? Hiver ! Sucré ou salé ? Salé. Un personnage que tu aimes beaucoup ? Katniss Everdeen, dans Hunger Games. Son côté têtu et déterminé me va bien haha ! Ecrire à la main ou sur ordinateur ? Ordinateur, car je reviens beaucoup sur mes phrases. Ton métier de rêve ? Scénariste Montagne ou mer ? Montagne ! La forêt m’inspire beaucoup. Ville ou campagne ? Ce ne sera pas raccord avec ce que j’ai dit avant, mais je choisis la ville. Du matin ou du soir ? Du soir, je suis plus inspirée. Avenir ou passé ? Malheureusement j’ai tendance à être nostalgique, mais comme j’aime les romans d’anticipation, je choisis le futur. Films ou séries ? Haha… Films. Photo prise lors de la dédicace à la librairie de l'Arbre Monde, Istres As-tu quelque chose à ajouter ? Merci à chacun d’avoir pris le temps de lire jusqu’au bout cet article, et j’espère que vous trouverez votre bonheur parmi mes histoires que je rédige avec beaucoup de passion. Comme le dirait Nietzsche : « L’auteur doit céder la parole à son œuvre ! » Le mot de la fin ? Oser écrire, c’est oser la vie ! (NDLR : citation de Patrick Louis Richard) Gardez cette citation en tête, et à vos claviers !! J'espère que cette interview vous aura plus et vous aura permis de découvrir un jeune talent (istréen qui plus est) prometteur ! Je vous conseille de vous penchez sur son roman qui est disponible :
1 Commentaire
christian galland
10/3/2020 18:52:00
je suis un grand lecteur et je suis istreen et je suis très fier et heureux que vous ayez écrit seven je vais vite le commander car l'intrigue me plaît beaucoup et ma accroché et en plus vous êtes istreene et plein d'avenir et de réussite future comment avoir votre roman dédicacé pour un lecteur un écrivain est une personne qui apporte du rêve et du bonheur bravo et n'arrêter jamais d'écrire
Réponse
Laisser une réponse. |
Articles❀123...❀
1 an de blog ! 1 Livre par maison d'édition ❀A❀ Astuces #1 : lire moins cher Astuces #2 : rédiger son avis Astuces #3 : Où poster mes avis Astuces #4 : Les avis négatifs Astuces #5 : Où acheter pour soutenir la chaîne du livre ? Astuces #6 : Idées cadeaux ❀B❀ Bilan des 6 mois ! Bilan 2019 ❀C❀ Le Challenge des incontournables, la pause ❀D❀ ❀E❀ ❀F❀ ❀G❀ ❀H❀ ❀I❀ ❀J❀ ❀K❀ ❀L❀ La Belle et la Bête Lexique du lecteur Liseuse, Papier,Tablette ? Lou des bois : ce que je ne veux plus voir en romance ❀M❀ Masse Critique : Kézako ? ❀N❀ ❀O❀ ❀P❀ Prix des auteurs inconnus #1 Prix des auteurs inconnus#2 #PLIB2020, les présélections #PLIB2020, les sélections #PLIB2020, les finalistes ❀Q❀ ❀R❀ Rentrée 2018 ! ❀S❀ ❀T❀ Tag PKJ : Adieu 2018 ! TAG : Do I have that book ? Tag PKJ tout en couleurs (Avec Caelina) Tag des Incontournables TAG : Les Méchants de Disney TAG : Les émissions de TV TAG : Book Profiler This is Halloween ! TOP 5 : les MP ❀U❀ ❀V❀ ❀W❀ ❀X❀ ❀Y❀ ❀Z❀ Interviews❀123...❀
❀A❀ Aurore Aylin ❀B❀ ❀C❀ Christopher Evrard ❀D❀ ❀E❀ ❀F❀ ❀G❀ ❀H❀ ❀I❀ ❀J❀ ❀K❀ ❀L❀ Les lectures en couleurs d'Ilona ❀M❀ Morgane Rugraff ❀N❀ ❀O❀ ❀P❀ ❀Q❀ ❀R❀ ❀S❀ Sarah Supplisson ❀T❀ ❀U❀ ❀V❀ ❀W❀ ❀X❀ ❀Y❀ ❀Z❀ Challenges❀123...❀ ❀A❀ ❀B❀ ❀C❀ Cet été, vide ta PAL ! Coupe des 4 maisons ❀D❀ ❀E❀ Eté 2018 ❀F❀ ❀G❀ Le challenge de la Girouette ❀H❀ ❀I❀ ❀J❀ ❀K❀ ❀L❀ ❀M❀ ❀N❀ ❀O❀ ❀P❀ PIF #2017 PIF #2021 ❀Q❀ ❀R❀ ❀S❀ ❀T❀ ❀U❀ Un mois, un film ❀V❀ ❀W❀ ❀X❀ ❀Y❀ ❀Z❀ |