Nadège Chipdel Papier Mots en flots 436 pages Voir la fiche sur Booknode Voir le livre sur le site de la maison d'édition Extrait : "Emue aux larmes, la sorcière ne réfléchit pas et se jeta au cou du directeur par-dessus son bureau. Des années de protocole venaient de voler en éclats face à la sincérité d'un coeur pur." Chronique : Le livre des mystères n’est pas le premier livre de chez Mots en flots que je découvre, mais il est en revanche une petite déception pour moi. Un roman jeunesse qui n’a pas fait mouche, mais qui pourrais convenir à un autre public. Célya est une jeune sorcière habitant dans un petit village, qui reçoit une lettre l’informant de son admission à la prestigieuse Académie de Magie de Paraphe à laquelle elle n’a pourtant jamais postulée. Après son admission, elle se rend vite compte de quelques difficultés car elle ne peut lancer aucun sort. D’aventures en découvertes, elle apprend à se connaître mais mets aussi le doigts sur un complot bien plus sombre qui pourrait entraîner des forces qu’elle ne soupçonnait même pas… La plume de Nadège est très agréable, et ses descriptions vous happent dans le monde qu’elle a imaginé. Au cours de cette lecture, j’ai vraiment visualisé Paraphe et ses paysages et c’est cette ambiance et cette magie de se retrouver plongée dans un autre monde qui m’a convaincue de finir le livre. Car oui, je n’ai pas accroché sur toute la ligne, et ce, malgré le fait d’avoir été prévenue qu’il est destiné à un public plus jeune. En effet, je n’ai pas été touchée comme d’autres ont pu l’être. Les disputes incessantes entre Célya et sa rivale Marika, et les aspects trop enfantins des personnages m’ont fortement déplus. De plus, même si l’univers est ultra poussé car l’auteur a imaginé un monde fantasy du début à la fin, j’ai malheureusement retrouvé trop de similitudes avec un certain sorcier à lunettes. Cela ne m’aurait pas dérangé si elles avaient été plus subtiles je pense, mais une lettre surprise apportée par un oiseau, des cours de balais, de potion, le choix de la baguette, et le vieux sage à la fin de l’institut m’ont énormément refroidis. C’est dommage, car sans ces accroches, je n’ai pas pu entrer pleinement dans la lecture et je suis donc passé à côté, refermant simplement le livre sans plus. Les personnages ne m’ont pas marqué non plus, toujours à cause du manque d’attachement à l’histoire. Peut être que l’aspect omniscient y est pour quelques chose aussi. Néanmoins, je retiendrais l’immense douceur de Célya, et la sagesse de Maître Archibald. Et jusqu’au bout, je n’aurai pas fait confiance à Maître Rififi, sans doute du fait de sa froideur. Je suis passée à côté de ce livre, mais il conviendrait très bien à des lecteurs plus jeunes en quête d’évasion. ♦ Ça n’a pas fonctionné ! ♦
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