VD Prin
Voir le livre sur le site de la maison d'édition Extrait : Il ressortit et s’assura que la porte se refermait bien derrière lui. Il n’y avait aucun risque que Monsieur descende ici, mais il ne pouvait prévoir les agissements de ses invités, parfois trop curieux. Il était au service de Monsieur depuis son activation, soit huit ans auparavant. Il était un humanoïde et, d’après les dires de Monsieur, le seul et unique exemplaire de sa génération. Monsieur l’avait acheté alors qu’il était exposé par son concepteur dans une galerie d’art et de découvertes. Monsieur avait voulu, paraît-il, l’acquérir tout de suite. Son corps ressemblait parfaitement à celui d’un humain. Sous sa belle peau pâle couraient des filaments en litenium permettant à tout son être de bouger, et plus encore de percevoir –ressentir – tout ce qu’il voyait ou touchait. Ces filaments étaient tous reliés à une micro puce placée sous son omoplate droite. Chronique : Zelko est la deuxième sortie de R!se éditions. Je découvre enfin les parutions de cette toute jeune maison d’éditions, en même temps qu’un nouveau genre vivement conseillé par Caelina est dans la lune : Le MM ! Nous sommes à une époque où l’humanité s’est exportée sur d’autres planètes, mais a été également victime d’un virus qui a fortement réduit sa population. Pour contrer la perte de main d’oeuvre, les humanoïdes ont été développés, jusqu’à la création d’un modèle unique : Zelko. Zelko est la propriété de Mr Vernon, un des hommes les plus influents de la galaxie, mais c’est aussi l’humanoïde le plus proche de l’homme qui ai été créé. Ses programmes défaillants l’amènent même à pouvoir penser par lui-même, et pourquoi pas, tomber amoureux… Cette première expérience du MM a été un bon moment, mais pas une révélation. Ce n’est pas principalement le côté MM qui m’a le plus gêné cependant. L’histoire est très originale et j’ai beaucoup apprécié la technologie et la société futur imaginée par l’auteur. J’ai trouvé très intéressant le fait que les hommes soient diminués par un virus, qu’il faille trouver une nouvelle main d’oeuvre, et que la conquête de l’univers soit aussi bien développée dans le futur. Tous ces points trouvaient une explication logique et fondée. Les programmes défectueux de Zelko expliquaient aussi très bien ses sautes d’humeur et sa découverte de lui-même en tant qu’être pensant. Le style de l'auteur est également très agréable, léger, fluide, sans trop de descriptions. En revanche, tous les points intéressants cités plus hauts sont très mal exploités à mon goût, et s’effacent au profit d’une histoire d’amour courue d’avance. On peut faire d’une romance le point central de son roman, mais là c’était trop à mon goût. Tout tournait autour des deux hommes, Zelko ne s’intéresse finalement à rien d’autre qu’au sexe ou à son amant, et je n’ai pas aimé cela. Il y avait tellement à développer dans ces mondes ! Au final, il y avait tellement d’informations que j’ai l’impression d’avoir seulement survolé un monde hyper intéressant, je me suis sentie bloquée. Un autre point négatif : l’épilogue, qui m’a paru totalement inutile. J’aurai préféré un épilogue centré sur Lens et sa mystérieuse humanoïde... Au niveau des personnages, Zelko m’a énervé par son comportement uniquement tourné vers le sexe. Et Mr Vernon m’est apparu comme très naïf et tourné uniquement sur sa relation également. C’est dommage. En revanche, j’ai beaucoup aimé Lens, même s’il n’apparaît pas longtemps, c’est un vieil homme plein de paroles sages, et semble t-il, le seul à comprendre que la vie ne tourne pas qu’autour de nos relations intimes. Pour cette première lecture, je suis donc très mitigée, à cause d’un univers qui en vaut la peine, mais qui est malheureusement effacé derrière une histoire très moyenne. ♦ Une lecture double face. ♦ Chroniques Partenaires :
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