Sophie Audouin-Mamikonian
Exceptionnellement, en attendant de trouver un extrait qui me plaît... le résumé ! (je n'ai plus le livre avec moi) Paris Catherine n’a pas eu le choix. Lorsque son mari a été assassiné sous ses yeux alors qu’ils s’apprêtaient à découvrir ensemble le secret du prolongement de la vie humaine, la jeune chercheuse a pris la fuite. New York Maximilien va devenir fou. Lorsqu’il découvre que la femme en charge du nettoyage de son laboratoire est une brillante scientifique, il est sûr d’avoir démasqué une espionne. Mais plus il apprend à connaître Catherine, plus il tombe sous le charme de cette femme brisée. Jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Maximilien n’a alors qu’un but : la retrouver. Chronique : Au premier abord, ce livre ne me tentais pas du tout. D’après la couverture et le bandeau annonçant une histoire d’amour, j’ai dis très peu pour moi. Mais le résumé a tout fait basculer : Des chercheurs, de la science, l’immortalité, des complots. Ok, on passe outre l’histoire d’amour, et on se plonge dedans ! Le roman s’ouvre sur Catherine cachée sous une fausse identité, Marie Darwin, pour échapper à un passé horrible qui lui a tout pris. Son mari, ses recherches, son travail, et même son pays. Catherine n’a plus que Charlotte, sa meilleure amie, pour la relier à la vie. Mais avant toutes ces catastrophes, Catherine était une chercheuse reconnue au CIRS (un centre de recherche français). Elle était aussi à deux doigts de mettre la main sur un sérum qui offrirai l’immortalité aux hommes. Lorsque ce projet ressurgit, elle a donc deux possibilités : abandonner la partie, ou se battre et gagner. C’est un roman dans lequel on entre dès les premières lignes car l’action est déjà là. Et elle ne se cache jamais bien loin ! C’est d’ailleurs quelque chose qui ne m’a pas dérangé puisque cela conforte les réactions des personnages face aux horreurs qui leur arrivent : ils n’ont aucun temps de répit pour penser, et font juste face aux problèmes, les uns après les autres. J’ai également adoré le côté scientifique, les sources sérieuses et la véracité des propos qui dévoile d’énormes recherches derrière ce roman et ça fait la différence pour la scientifique que je suis. Aussi, l’histoire d’amour ne prend pas toute la place même si elle est assez niaise (moi ? Ne pas beaucoup aimer les romans à l’eau de rose ? Noooon). Pour compléter tout ça, une plume légère, agréable, mais je n’en attendais pas moins de la maison d’édition. En revanche, si les 400 premières pages m’ont absolument charmées (j’ai quand même lu le livre en deux jours), les derniers chapitres m’ont un peu refroidis. En effet, tout s’accélère, et j’ai trouvé quelques révélations et dénouements un peu trop simples. Le schéma « je révèle que je suis le méchant, mais l’auteur ne sait pas quoi faire de moi ensuite donc paf, je meurs » s’est répété en quelques lignes, et j’ai juste eu l’impression qu’en effet, l’autrice se débarrassait juste des personnages ne servant plus à rien, et c’est bien dommage. Pour cette fois, je ne m’attarderais pas sur les personnages car ils ne m’ont pas particulièrement marqué. Pour résumer, c’est une très bonne lecture, que je conseille aux amateurs de science et de recherche (avec un peu d’anticipation tout de même) et j’ai passé un moment agréable avec Catherine et Max. ❣ L’immortalité, pas toujours une bonne idée... ❣
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