![]() JB Leblanc et Frédéric Livyns
Commander le livre sur le site des éditions Séma Extrait : Il sentait comme une présence alors qu’il savait qu’il était seul. La cellule faisait six mètres carrés. Aucune zone d’ombre, et pourtant… Il pensa aller se coller à la porte afin de voir si quelqu’un se trouvait dans le couloir, mais il ne bougea pas. Une forme obscure venait de passer sur la surface vitrée du lourd battant de sa cellule. La partie supérieure du battant métallique était composée de six panneaux translucides en Plexiglas. Une silhouette s’était érigée depuis le coin inférieur gauche pour traverser toutes les surfaces vitrées jusqu’à disparaître dans le coin supérieur droit. Une forme humaine. Sans aucun détail. Spades ne bougeait pas. Il s’agissait certainement d’une illusion d’optique due à la fatigue et au stress qu’il endurait depuis plusieurs heures. À moins que ce ne soit la faim. Spaaades. La voix le paralysa. L’adolescent était figé, la bouche béante, les yeux ébahis. Sa poitrine montait et descendait à un rythme élevé. La voix traînarde avait enveloppé toute la cellule. Le jeune homme reprit doucement pied, son cerveau se remit à fonctionner. Il se dit que ce devait être son geôlier qui jouait avec lui. Une sorte de comédie à la con qui ne faisait rire que lui et qui, surtout, l’occupait. Un amusement facile et de mauvais goût. Spaaades… Ta peur… C’est tellement bon. Chronique : Je remercie énormément les éditions Séma pour leur confiance et la mise en place du partenariat. D'autant plus que la première lecture est une très belle découverte ! C'est une publication prévue pour le 14 avril 2017, et honnêtement, amateurs de thriller et de fantastique, foncez. L'histoire se passe à Tarsac, petit village isolé, coupé du reste du monde, qui se situe dans une cuvette où il y fait horriblement chaud. Après certains sombres événements survenus en 2005, une série de meurtres reprend. Le lieutenant Courtas de la PJ est chargé du dossier et doit faire équipe avec le chef de la police municipale Martin Fabre afin de résoudre au plus vite cette affaire où toutes les nuits, un nouveau mort semble s'être suicidé de façon extrêmement sauvage. Parallèlement, Kalvyn Brimac apprend la mort de son père et revient dans le village s'occuper des obsèques, mais ne crois pas un seul instant à l'arrêt cardiaque proclamé par le médecin. Ces différents destins se rejoignent petit à petit pour éclaircir cette sombre histoire… Au début, je dois bien l'avouer, j'étais un peu perdue entre les différentes époques, les différentes histoires, les points de vue des uns et des autres. Mais on se dépatouille assez vite dans tout ça, et on retrouve une cohérence où chaque narration nous révèle de petits détailles, où chacun fait ses découvertes plus terrifiantes les unes que les autres, et finalement, tous les destins se rassemblent pour ne former plus qu'une intrigue. On ne remarque pas du tout les quatres mains qui ont écrit ce livre, mais on se plonge en revanche vite dedans, même pour quelqu'un comme moi qui n'a pas forcément l'habitude des thrillers. Addictif, je ne pouvais plus m'arrêter de lire d'une part parce que le style est très fluide et que ça se lit très bien, d'autre part parce que je voulais connaître la fin, le dénouement, savoir si tout allait rentrer dans l'ordre et que j'allais enfin pouvoir me regarder dans un miroir… Car oui, ce roman vous fera éviter les vitres, les miroirs, toute surface réfléchissante, sous peine d'angoisser face à la moindre ombre qui apparaîtrai dessus. C'est donc un pari plus que réussi pour les auteurs, je suis morte de peur ! Et par dessus le marché, j'ai eu le malheur d'aller vérifier si la ville de Tarsac était réelle… Et elle existe, conforme à la description du livre. Je n'oserai jamais aller poser un pied dans ce petit village, désolé pour les habitants ! En revanche comme dit dans l'introduction de la chronique, les amateurs de thriller, d'horreur, de fantastique trouveront leur compte dans ce roman. Pour les personnages, j'ai eu envie de secouer le lieutenant Courtas plusieurs fois, trop campé dans les procédures, et Martin Fabre ne m'a jamais inspiré de confiance. En revanche j'ai énormément apprécié Gregory Brimac, même s'il est mois présent, et Henri m'a touché (jusqu'au moment où il rencontre Lucy, après, c'est un monstre je l'accorde!) avec ses difficultés face à la maladie de Lucas. Le miroir du damné est une belle découverte, merci encore une fois aux éditions Séma car j'ai beaucoup apprécié ma lecture, en revanche, et ce n'est pas un point négatif, plutôt un pari réussi, je sais désormais que ce genre n'est pas tout à fait pour moi… Au risque d'en faire des nuits blanches ! ❣ Une merveilleuse frayeur. ❣ Chroniques Partenaires :
2 Commentaires
4/9/2017 11:33:51
Hello !
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La tasse ébréchée
4/11/2017 13:27:55
Je suis une Méga trouillarde aussi, mais tu ne peux pas lâcher le livre tellement il est addictif ! J'avais très très peur mais je pouvais rien faire d'autre que continuer ! Franchement je te conseille si tu en as l'occasion de le lire quand même, c'est une très bonne expérience :)
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