Laini Taylor Lumen Papier 629 pages Voir la fiche sur Livraddict Extrait : La volonté de Minya était une lame forgée par les hurlements de deux douzaines d'enfants mourants - forgée par des hurlements et trempée dans le sang. Le rêve comme seul rempart contre la violence du monde Chronique : Le quatre avril dernier, je me ruais en librairie pour me procurer ce second tome. Et une semaine après sa sortie, je peux vous assurer que je ne regrette pas mon écart au challenge zéro achat ! J’ai dévoré ce second tome comme on savoure un voyage délicieux qui laissera pour toujours un souvenir merveilleux. Comme pour toutes les suites de saga, ce résumé risque de spoiler ceux qui n’ont pas lu le premier tome et, concernant cette saga, ce serait vraiment dommage que vous ne découvririez pas par vous-même les rues de Désolation. On retrouve Sarai et Lazlo, là où le premier tome les avait laissés. Cette fois, ce n’est plus des rêves dont ils sont prisonniers, mais bien de Minya, qui est à la fois adorable et redoutable. Lazlo est alors entraîné au cœur d’aventures et de choix auxquels il n’aurait jamais pensé être confronté un jour dans sa vie. Et le Désolation de ses rêves pourrait bien se transformer en cauchemars face à des puissances encore inconnues. Retrouver la plume de Laini Taylor a été le plus grand plaisir de ce roman. Des mots envoûtants qui nous entraînent au cœur d’un fabuleux voyage, les phrases qui glissent toutes seules sous notre regard et voilà comment on dévore plus de six cents pages d’une traite. J’ai toujours été amoureuse des textes avec une belle plume, et je n’hésiterai pas à suivre l’auteur dans un prochain roman les yeux fermés, juste pour le plaisir d’ouvrir un bouquin que je sais, à l’avance, merveilleusement bien écrit. Mais si la plume est exceptionnelle, c’est parce qu’elle dessert aussi un univers onirique que j’ai trouvé bien plus intéressant à découvrir que l’intrigue. Et c’est parce que chaque recoin de ce décor est exploité que j’ai tant apprécié mon voyage dans cette cité oubliée. Si l’univers est assurément ce qui a contribué à ce coup de cœur, l’intrigue se place un cran en dessous. En effet, elle a pour moi été relayée au second plan face à la profusion de détails et de merveilles que renfermaient ce second tome. Le ton est clairement plus sombre que le premier opus et Laini Taylor nous démontre ici qu’elle maîtrise aussi bien la beauté que l’horreur. J’ai pu passer par toutes les émotions au cours de ces deux tomes : émerveillement, amour, joie, frissons, tristesse, horreur, angoisse, peur… Tout est maîtrisé de bout en bout. Enfin, les personnages. Je suis tombée sous le charme de certains d’entre eux quand d’autre m’ont laissé de marbre. Si Lazlo s’est révélé à mes yeux dans ce second tome, de par sa force à toujours rêver, Sarai qui m’avait charmée précédemment m’a un peu moins convaincue ici, sans savoir pourquoi. Le couple Eril-Fane et Azareen ne m’a fait ni chaud ni froid mais chacun séparément est intéressant à suivre. J’aurais aimé couper le roman plus tôt en ce qui concerne ce couple mais ce qui est proposé par la suite n’est pas non plus pour me déplaire : je suis mitigée. La seule à m’avoir conquise de bout en bout de cette saga, c’est Minya. Une fillette aussi mignonne qu’angoissante, qui cache de nombreux secrets et une force qu’on ne pourrait soupçonner chez une enfant de six ans, une personnalité complète… Le personnage parfait à mes yeux ! Si vous ne l’avez pas encore compris, c’est un voyage incroyable que nous offre l’auteur ici, et cette saga est un réel coup de cœur pour moi. J’ai vraiment du mal à croire qu’après ces deux tomes fabuleux, l’auteur nous laisse nous en tirer comme ça ! 🦋 Un voyage fabuleux 🦋
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